C’est quand la “basse saison” en tourisme ?
La basse saison n’a pas de calendrier universel. Elle change selon les destinations, les climats et même les types d’activités.
- Dans les grandes capitales européennes (Paris, Rome, Londres), la basse saison correspond souvent aux mois d’hiver, de janvier à mars, quand les flux de touristes internationaux se tarissent et que seuls les voyageurs d’affaires ou quelques passionnés bravent le froid.
- Dans les stations balnéaires, le creux intervient dès que les plages se vident. Sur la Côte d’Azur, septembre signe la fin des foules, et d’octobre à avril, les réservations tombent en apnée.
- À la montagne, c’est l’inverse : la basse saison se glisse entre deux pics, une fois les stations fermées (avril-mai, puis septembre-novembre).
- Pour les opérateurs d’activités locales (musées, parcs, excursions urbaines), le calendrier suit celui des vacances scolaires : affluence maximale en juillet-août et à Noël, creux marqué en novembre, janvier et mars.
👉 Autrement dit, la basse saison est un concept mouvant. Elle n’a rien d’un passage obligé aux dates fixes : c’est un cycle naturel, à anticiper selon son secteur et sa clientèle.
Comprendre les enjeux de la basse saison
La basse saison, ce n’est pas seulement quelques sièges vides sur un bateau ou une visite annulée faute de participants. C’est un phénomène systémique, presque un stress-test grandeur nature pour toute activité touristique.
D’un côté, la demande s’évapore. Selon les destinations, les réservations fondent de 30 à 70 %. Une croisière sur la Seine qui affichait complet en juillet peine à remplir un tiers de son bateau en novembre. Résultat : la trésorerie se tend, et chaque vente compte double.
De l’autre, les équipes s’essoufflent. Comment garder la motivation quand le téléphone ne sonne plus et que les plannings se vident ? Certains opérateurs jonglent entre réduction d’horaires, chômage partiel et peur de perdre des talents en route.
Les canaux de distribution, eux aussi, ralentissent. Même les OTA, d’ordinaire dopés au trafic international, se mettent en mode ralenti. Mais c’est précisément là qu’un Channel Manager prend tout son sens : ajuster ses prix en temps réel, rester visible quand les autres baissent la garde et grappiller des ventes que personne n’attendait.

Enfin, il y a l’opportunité cachée. La basse saison, c’est le moment où l’on reprend son souffle. On teste de nouvelles offres indoor, on se tourne vers la clientèle locale, on solidifie des partenariats. Bref, on prépare la suite.
Appréhender la basse saison : adaptez votre offre !
La basse saison, c’est souvent synonyme de bateaux à moitié vides, de musées désertés et de visites guidées annulées faute de participants. Mais c’est aussi une chance de réinventer son offre pour séduire une autre clientèle.
Créer des expériences spécifiques
Quand la météo refroidit, on peut proposer des alternatives indoor : ateliers de cuisine locale, visites privées de musées, dégustations de vins ou événements exclusifs. Ces activités attirent à la fois les voyageurs curieux et une clientèle de proximité en quête de découvertes.
Concevoir des packages attractifs
Associer plusieurs prestations dans une seule offre donne de la valeur tout en justifiant un prix compétitif. Exemple : balade en ville + déjeuner typique ou visite culturelle + transport inclus. En basse saison, le client recherche le bon plan qui simplifie son séjour.
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Avec Tourbiz Marketplace, vous pouvez facilement trouver des produits complémentaires dans votre région et les proposer directement sur votre site. Associez vos offres (visite, activité, restauration, transport…) et créez des packages attractifs qui séduisent vos clients, même en basse saison. Multipliez vos opportunités sans complexité technique avec Tourbiz !
Miser sur la clientèle locale
On a tendance à l’oublier, mais la clientèle locale est un vivier sous-exploité. Proposer des tarifs préférentiels pour les résidents, organiser des événements dédiés aux familles du coin ou travailler avec les écoles peut combler une partie du creux saisonnier.
👉 La clé, c’est d’arrêter de penser “moins de touristes = moins de ventes” et de passer en mode opportunités : diversifier, tester, ajuster. Les offres lancées en basse saison servent souvent de laboratoire… et certaines deviennent des succès pérennes.
Une bonne période pour optimiser ses canaux de distribution
La basse saison, ce n’est pas le moment de jouer les fantômes. Si vos clients ne viennent pas à vous, il faut aller les chercher là où ils traînent encore : sur les OTA, sur Google, sur vos réseaux.
Ne pas disparaître des OTA
Beaucoup d’opérateurs réduisent la voilure hors saison, et c’est une erreur. Être présent sur Viator, GetYourGuide ou Funbooker, même avec moins de créneaux, c’est continuer à exister dans les radars. Et dans un marché où l’algorithme récompense la régularité, couper vos offres revient à descendre de plusieurs marches dès la reprise.
Jouer avec les prix intelligemment
La basse saison n’appelle pas forcément des promotions massives, mais une flexibilité fine :
- tester des tarifs dynamiques selon les jours de la semaine,
- ajouter des options payantes pour compenser le prix de base,
- récompenser les réservations anticipées.
C’est moins une question de “brader” que de savoir où positionner son offre pour rester compétitif sans se dévaloriser.

Centraliser pour garder le contrôle
Multiplier les canaux sans outil, c’est s’exposer à la panique : un créneau vendu sur GetYourGuide mais pas fermé sur votre site, une promo oubliée sur Viator… et le fameux double booking qui plombe vos avis clients. C’est exactement là qu’un outil comme Tourbiz change la donne : tout est centralisé, vos stocks se mettent à jour automatiquement et vous gardez une vision claire, même quand la demande est éparse.
Profitez de la basse saison pour préparer la haute !
La basse saison, c’est aussi une parenthèse. Moins de clients à gérer, moins de flux à absorber… et donc du temps disponible. Les structures qui tirent vraiment leur épingle du jeu sont celles qui utilisent ce temps pour se renforcer.
- Former les équipes : Quand l’agenda est moins saturé, c’est le moment parfait pour organiser des formations : accueil client, langues étrangères, digital. Chaque heure investie en janvier se traduit par un meilleur service en juillet.
- Mettre à jour ses process et outils : Ce qui semble impossible à faire en pleine haute saison devient réaliste en période creuse :
- revoir son tunnel de réservation,
- tester un nouvel outil de gestion (CRM, Channel Manager, billetterie),
- analyser les statistiques de l’année écoulée pour comprendre où l’on a perdu du chiffre d’affaires.
💡 Profitez du calme pour vous équiper
La basse saison est le moment idéal pour moderniser vos outils. Avec Tourbiz, vous centralisez vos réservations, vos OTA et vos paiements dans une seule interface. Analysez vos performances, simplifiez votre tunnel de vente et préparez la haute saison avec un système déjà optimisé. Transformez vos périodes creuses en terrain de préparation stratégique !
- Préparer de nouvelles offres : La basse saison est un laboratoire : vous pouvez tester des packages inédits, nouer des partenariats avec des acteurs locaux, ou lancer une activité pilote à moindre risque. Ce qui fonctionne peut être amplifié dès la reprise.
En résumé : la basse saison n’est pas un temps mort, mais un temps d’investissement. Ceux qui s’en servent pour réorganiser, former et innover arrivent en haute saison plus affûtés, plus efficaces et plus rentables.